Aéroport de Charleroi : halte à la marchandisation
Aéroport de Charleroi : halte à la marchandisation
L’aéroport de Charleroi (BSCA) est à nouveau au centre des discussions, à la suite des récentes sorties médiatiques politiques, notamment de la part du MR et des Engagés. Pour la FGTB Charleroi Sud-Hainaut, l’enjeu principal est clair : il faut arrêter de céder des morceaux de notre outil collectif à la logique du marché.
L’aéroport est déjà partiellement privatisé. Qu’a donc apporté l’actionnaire privé depuis 2009 ? La question est clairement posée. En effet, nous constatons les effets de cette logique : une gestion orientée par le profit, une pression constante sur le personnel et des choix guidés par les intérêts financiers plutôt que par l’intérêt collectif.
Un outil stratégique ne se brade pas
BSCA n’est pas juste une infrastructure. C’est un moteur d’emploi, un élément structurant de la croissance économique régionale, un levier qui façonne l’avenir de notre territoire. Il doit rester un outil stratégique, sous contrôle public majoritaire, avec une gouvernance transparente et un cap clair : servir les besoins de la collectivité, en ce compris les voyageurs.
Faire mieux, autrement
Pour nous, les priorités sont claires : il faut une direction sérieuse qui s’attaque à la croissance de l’aéroport et la diversité des compagnies aériennes autrement que par les méthodes actuelles, ainsi que rentabiliser l’extension de la piste comme prévu à l’époque, en garantissant le respect des conditions de travail et en assurant que le contrôle reste entre les mains du public.
Tout cela ne profitera pas seulement à l’image de l’aéroport, mais aussi aux plus de 10 millions de passagers qui y transitent chaque année.
FGTB Charleroi Sud-Hainaut