Communiqué de presse - Non aux violences policières!

Ce samedi 25 janvier, des militants pacifiques ont été gazés et matraqués par la police de Charleroi lors d’une action antifasciste. La FGTB Charleroi & Sud-Hainaut dénonce ces faits de violence policière et appelle la Ville de Charleroi à se positionner clairement face à la montée de l’extrême droite, 75 ans après la libération des camps de la mort.

Ce samedi 25 janvier, à l’appel de la FGTB Charleroi & Sud-Hainaut, une centaine de militants syndicaux (FGTB et CSC), des représentants du monde associatif et de partis de gauche, mais aussi des citoyens, se sont rassemblés à Gilly pour s’opposer pacifiquement à la tenue du congrès fondateur du Parti National européen, un nouveau parti regroupant diverses tendances d’extrême-droite.

La manifestation avait été déclarée auprès de la Police de Charleroi.

Face à cet acte de désobéissance civile et à tout moment non-violent, les forces de l’ordre ont usé de spray, d’autopompes et de coups de matraques pour disperser les manifestants et permettre ainsi à l’extrême droite de s’organiser. Crâne ouvert, maux de tête, yeux brûlés 12h après les faits : les témoignages de militants choqués ne manquent pas.

La FGTB Charleroi & Sud-Hainaut dénonce cet usage disproportionné de la force, qui prend place dans un contexte de répression policière croissante à l’encontre des mouvements sociaux, mais aussi de criminalisation de l’action syndicale.

Elle appelle à un rassemblement ce soir (27/01/2020), dès 18h, à l’Hôtel de Ville de Charleroi et attend de la Ville de Charleroi une position claire face à la montée de l’extrême droite.

⇒ Communiqué de presse – Non aux violences policières

 

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